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Mémoire d'une demoiselle...

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Message par Silanie Lun 30 Jan - 5:12

Mém
La Fuite

Usson en Forez. Charmant petit village de quelques âmes, perdu au fin fond du Dauphiné Auvergnat. Construit par-delà les collines dauphinoise, la vie y suit son cour paisiblement. Village très pieux, il abrite en son sein une petite chapelle, faisant office de couvent. Notre Dame de Chambriac, longtemps connu pour sa droiture et ses nobles pensionnaires, attisait depuis quelques semaines la curiosité. Nul miracle n'avait eu lieu, non, si ce n'est cette apparition à l'une des fenêtres. En effet, depuis quelques temps, a toute heure de la journée, il était possible d’apercevoir une jeune fille, assise, le regard dans le vide.

Vêtu de la traditionnelle robe noire, du col et du voile blanc, la demoiselle offrait à la vue que son visage. Celui ci était orné de deux yeux en amandes, d'un bleu gris profond, d'un petit nez droit, dresser fièrement, et d'une bouche aux lèvres bien dessinées. Le tout sur un visage fin au teint de pêche. On ne savait rien d'elle, ni son nom, ni d'où elle venait, ni quand elle était arrivée. Les jeunes damoiseaux en avait fait leur sujet de discussion favori. Certains se plaisaient à dire qu'ils en feraient leur épouse, d'autres tentaient d'attirer son attention. La demoiselle, elle, ne remarquait rien de tout ces regards tournés vers elle, dans l'espoir d'une réponse a leurs multiples questions. Non, son regard restait inlassablement rivé sur l'horizon.

Cela fait pourtant des années qu'elle vit là. Confiée a l'age de cinq ans, elle agrandie à l'abri des regards. La mère supérieur, prise par une tendre affection pour elle, l'avait élevée loin de la vie tumultueuse de l’extérieur. C'est ainsi que la demoiselle avait passé prés de quinze années en ce couvent, occupant ses journées de différentes façons. Tantôt aux prières, tantôt à l’écriture ou la lecture. Elle avait consacrée toute sa jeune vie à apprendre tout ce qu'une Dame cultivé et vertueuse devait savoir. Mais depuis quelques semaines, elle songeait. Elle ressassait chaque jours les même pensées. Elle le savait bien qu'il y avait une vie dehors, différente, elle avait lu tant de choses dans les livres. Elle rêvait de les voir, des les vivre. C’était ainsi qu'elle avait fini par occuper ses journées à la seule contemplation de l’horizon.

Tout les soirs, la Mère Supérieure venait la rejoindre prés de la fenêtre. Elle regardait un instant la jeune fille avant de la tirer de ses rêveries. Elle ne savait que trop bien ce qui minait ainsi la demoiselle. Bien souvent, celle ci tournait son regard vers elle et lui demandait.
- Ma Mère, reverrais-je un jour ma famille? Verrais-je toute les merveilles que Notre Seigneur a mis autour de nous?
Et bien souvent, elle lui répondait, le cœur serré.
- Ma fille, je ne sais quand tout cela s'offrira a toi. Seul le Seigneur le sait.
Elle la chérissait tant que la tristesse lui empoignait le cœur. Elle sentait que leur vies allaient bientôt prendre deux chemins différents. Elle espérait le plus tard possible.

Ce soir là pourtant, quelque chose avait changé. Comme a son habitude, la Supérieure était venu la chercher. Elles avaient suivi un moment de prière avant de s'en retourner chacune a leur couche. La jeune fille s'était dévêtu, libérant ainsi une longue chevelure blonde. Mais au lieu de revêtir sa robe de nuit, elle enfila une vieille paire de haillon, piquer quelques jours plus tôt a la blanchisserie. Elle sortie ensuite un baluchon, déjà préparer, du fond de sa malle, puis enfila de vieilles chausses. Elle attendit ensuite de longues minutes, s'assurant que tout le monde s’étaient endormis. Puis elle se lança. Prenant une grande inspiration, elle ouvrit la porte de sa couche. Elle traversa doucement le couloir, puis descendit un escalier, avant de se diriger vers la chapelle. Une fois à l’intérieur, elle se signa, traversa la nef et sortit par la porte adjacente. Elle resta un instant, adossée à la porte, les yeux rivés sur la rue déserte. Prenant une nouvelle inspiration, elle couru dans la nuit.

Le lendemain, au couvent, on pouvait entendre :

- SILANIE N'EST PLUS LA! SILANIE EST PARTIE!
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Message par Silanie Lun 30 Jan - 5:13

L'Aventure

Elle avait couru un long moment, ne se retournant pas, mettant le plus de distance possible. Au bout d'un moment, elle ralenti le pas, entamant une marche tranquille, bien que son cœur battait à tout rompre par l'effort et l’adrénaline qui la tenait. Ses petites jambes, peu habituése par tel effort, étaient endolories, mais elle ne s’arrêtait pas, marchant toujours droit devant elle. Finalement, des fortifications se dessinèrent, offrant plus de détails à mesure qu'elle avançait. Elle s’arrêta à quelques mètres d'une porte massive, garder par deux hommes à l'allure peu amical. En cet instant, elle hésita. Devait elle continuer, entrer dans le village? Ou plutôt contourner celui ci, se cacher? N’était elle pas en fuite? Elle resta un moment, plongée dans ses pensées contradictoires. Sans s'en rendre vraiment compte, elle avait été rejoins par l'un des gardes. Elle senti son ventre se nouer. Avait elle fait quelques chose de mal? Elle regardait l'homme approché, la peur au ventre de ce qui pourrait se passer, n'osant pas parler. Celui ci la jaugea un instant, avant de prendre la parole.
- A rester planter là, on pourrait penser que vous préparer quelques chose de mauvais ma bonne dame. Quel bon vent vous mène à une heure si tardive sous les remparts d'Estivareilles?
Elle le regarda un instant, cherchant une excuse à sa présence. Il n'avait pas tord, que pouvait bien faire une jeune fille comme elle si tard sur les chemins. Prenant son courage a deux mains, se voulant pleine de confiance malgré les tiraillements en son ventre, elle lui répondit.
- Nul malveillance quant à ma présence ici lieu, Messire. Je m'en viens de loin, à la recherche de ma famille, m’arrêtant pour prier en la maison du Seigneur. Voyez que je ne suis point armée, et que je suis bien trop frêle pour causer le moindre tort.
Le garde la fixait. Il était indéniable qu'il n'avait devant lui rien d'autre qu'une pauvre voyageuse.
- Je veux bien vous laissez entré. Vous trouverez en notre bonne église le gîte que vous cherchez. Venez donc avec moi que je note votre nom.
Silanie regardait cet homme aux airs autoritaires. Peu habituée à cela, elle ne savait si l'homme était bienveillant ou le contraire. Il s'en retourna à son poste, elle le suivit. Arrivé devant la lourde porte, il lui avait tendu un registre sur lequel elle devait inscrire son nom. Elle le rempli, s'appliquant a l’écriture, inscrivant son nom de religieuse, Louise.
- Je vous souhaite un bon séjour en notre village demoiselle..Louise, et un bon repos.
Elle lui sourit, reconnaissante. La peur l'avait quelques peu quitter et elle retrouvait un semblant d'assurance.
- Je vous remercie mon bon Messire, que le Seigneur veille sur vous.
Elle l'avait saluer et avait passer la grande porte.

Avançant lentement dans la grande rue qui s'ouvrait devant elle, Silanie chercha du regard le cloché de l’église. L’apercevant un peu plus loin, elle s'engagea dans sa direction, passant devant quelques tavernes encore ouvertes d’où l'on pouvait entendre encore des éclats de voix. Ne s’arrêtant pas, jetant malgré tout un regard curieux par les fenêtres, elle fini par trouver le saint lieu. Elle entra, se signa, puis s'avança plus avant. Elle n'osa point parler, appelé pour faire connaitre sa présence, elle fit le tour puis fini par s'installer sur un des bancs et pria. Elle pria longuement, demandant pardon pour ce qu'elle venait de faire, pour la peine que cela causerait a sa Mère, pria pour trouver la force en elle de continuer. Elle ne savait combien de temps elle avait marcher, certainement bien deux lieux, mais son corps en était épuisé. La fatigue la gagnant, elle décida de s'installer dans un coin de l’église, s'allongea et s’endormit.

Le lendemain, elle fut réveiller tôt par une dame. Les yeux encore plein de sommeil, Silanie ne distinguait que vaguement la silhouette qui se tenait au dessus d'elle. Tout de noir vêtu, un halo blanc entourant un visage incertain. Elle se redressa vivement, son corps courbatu par sa nuit sur les pavé de l’église, frottant ses yeux. Elle frotta un peu ses haillons et se releva. Une sœur se tenait droite devant elle, la regardant avec douceur. La jeune fille ne savait ou se mettre, qu'aurais dit sa Mère si elle l'avait trouver là? Surement en aurait elle été plus que peinée. La sœur lui sourit.
- Bonjour ma Fille. J’espère que vous avez bien dormi. Souhaitez vous vous restaurez un peu?
Silanie baissa légèrement les yeux, un peu honteuse. Elle hocha légèrement la tête, surement que manger lui ferait du bien. La sœur l'invita à la suivre, ce qu'elle fit sans dire mot. Elle se remémora comment elle était arrivé là. Sa fuite, les chemins, le garde. La sœur ne lui posa aucune question, peut être était elle habitué à cette situation, Silanie lui était reconnaissante, elle ne saurait résisté à vouloir se confier, ou elle serait forcé de mentir, et Dieu savait combien elle n'aimait pas mentir. Elle partagea son petit déjeuner avec la Sœur, restant silencieuse. Puis vint le moment de repartir, elle ne pouvait pas rester, ne voulait pas rester. Elle remercia la sœur pour son hospitalité, et après l'avoir chaleureusement saluée, elle s'en alla, quittant le village par la porte opposé a son arrivé.

Elle continua ainsi des jours durant, traversant de nombreux villages, s’arrêtant pour se restaurer un peu et prier dés qu'elle le pouvait, dormant dans les églises, les chapelles, évitant de trop se mêler a la population. Saint Bonnet le Chateau, Luriecq, Saint Marcelin en Forez, Bosson, Saint Just, La Fouillouse, Saint Priez en Jarez, Terrenoire, Saint Chamond, l'Horme, Rive de Gier, Chateauneuf, Saint Romain en Gier, Givors, Ternay, Serezin du Rhone, Saint Fons, Bron, Vaulx en velin, Saint Maurice de Beynost, Dagneux, Chamoz sur ain, Villieu loyes mollon, Saint Maurice de Remens, Priay, Pont d'Ain, Saint Martin du Mont, Tossiat, Montagnat, Bourg.
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Message par Silanie Lun 30 Jan - 5:13

Bourg

Elle ne savait depuis quand elle marchait, ne savait pas vraiment ou elle était. Elle se sentait changée, différente. Son corps s’était musclé, endurci par la marche, courbatu par l'effort et les nuits sans confort. Ses jambes lui permettait de parcourir plus de distance chaque jour. A Montagnat, elle avait trouver hospitalité en son église. On lui avait le gite et le couvert. Elle avait put ainsi se reposer, se laver un peu, se restaurer a sa faim. Puis elle repartie. Jusqu'alors, elle s’était présenté sous le nom de Louise. La peur d’être retrouver la tenait toujours, bien qu'elle devait être loin maintenant de son couvent. Plusieurs heures après son départ, un nouveau village se profilait. Comme bien souvent, elle était accueillis par les douaniers. Alors qu'elle remplissait a nouveau un registre, la demoiselle s'adressa au garde.
-Messire, sauriez vous me dire le jour que nous sommes? Mon voyage m'a fait perdre quelque peu la notion du temps.
-Bien sur jeune damoiselle, nous somme le huit avril de l'an mille quatre cent cinquante sept.

Elle lui sourit en guise de remerciement, puis entra dans la ville.

Ce jour était particulier pour elle. Elle fêtait ses vingt ans. Elle se rendit dans un premier temps a l’église. Elle s'installa sur un banc et pria. Comme chaque fois, elle pria pour sa Mère, souhaitant tant de chose pour elle. Elle lui manquait, terriblement. Silanie se sentait seule, ne sachant ce qui était bon de faire. Bien souvent elle interrogeait le Seigneur. Après s’être recueillis, elle s'en retourna dehors. Passant devant une taverne, elle s’arrêta. Après tout, aujourd'hui était un jour particulier. La Burgienne Joyeuse. Elle entra. L'endroit semblait désert, ce qui en un sens l'arrangeait. Elle alla s'asseoir dans un coin, prés d'une fenêtre et regarda dehors. Elle ignorait depuis combien de temps elle était rester là, mais un bruit la tira de ses songes. Elle tourna la tête et découvrit une dame derrière le comptoir. Celle ci lui sourit.
- Bonjour demoiselle, je vous sers quelque chose?
Silanie mit un temps avant de comprendre. C'est un peu timide qu'elle lui répondit.
- Si vous aviez de la tisane, j'en prendrais bien une volontiers, s'il vous plait.
La dame sourit a nouveau, et posant ce qu'elle avait dans les mains, s'affaira pour lui préparer la tisane. Silanie la regardait faire, a la fois intriguée et mal a l'aise. La dame vint ensuite s’assoit en face d'elle, et lui tendit une choppe fumante.
- Je t'ai jamais vu a Bourg, sois la bienvenue. Je m'appelle Mélisse.
Silanie sourit.
- Merci. Je m'appelle...Silanie. Je...viens d'arriver.
Melisse était une femme aux cheveux blond doré, au visage serein, au sourire amical, a la présence chaleureuse. Silanie était touchée, a la fois par cet accueil, mais aussi par cette rencontre. Elle furent rejoins peu après par une autre dame. Celle ci avait les cheveux d'un blond très clair, souriante, enjouée. Melisse se leva et toute deux se firent la bise. Silanie en déduis qu'elles devaient surement bien se connaitre. Elle but une gorgée de la tisane chaude, comme pour cacher son malaise dut a ce sentiment de solitude. La nouvelle arrivante prit une chaise et prit place a coté d'elle.
- Bonjour. Je m'appelle Chocolatines, ou Choco si tu préfères, je suis le Tribun de ce village. Si tu as besoin d'une aide quelconque, n’hésite pas, je suis là pour ça. Et elle, c'est Mel, la tavernière du village. Il n'y a pas plus adorable qu'elle, hein ma Melou!
Silanie les regardait, trouvant elle même le sourire. Melisse répondit a son amie par une grimace, ce qui eut le don de les faire rire toute trois. Chocolatines se tourna a nouveau vers elle.
- Et toi alors, comment t'appelles tu? Es tu de passage ou souhaite tu rester parmi nous?
Silanie réfléchit un peu avant de répondre.
- Je m'appelle Silanie. Je ne sais pas ce que demain me réserve.
Chocolatines sourit de plus belle. Posant une main avec douceur sur le bras de la jeune fille, elle reprit.
- Reste donc un peu voir si la vie Burgienne te plait. Ici on aime les nouveaux, tu trouveras toujours une aide si tu en a besoin, et surtout de la bonne humeur. Allez moi je vous laisse, je m'en retourne m'occuper de mes petits protégés.
Elle leur colla a chacune une bise puis fila. Silanie regarda Melisse.
-Ses protégés?
- Le Tribun a pour fonction d'accueillir, aider, conseiller les nouveaux arrivant. Elle les appelles ses petits protégés.
Silanie sourit, légèrement émue. Elle qui avait toujours vécu dans une vie purement aristotélicienne, était émue par toute cette gentillesse. Elle resta un instant discuter avec la tavernière. Puis elle finit par se lever.
- Je vous remercie pour votre accueil Dame Melisse. Je vais me rendre a l'église offrir mes services.
Melisse se leva a son tour.
- Le père Morell est un homme charmant, tu verras. Et appelle moi Mel.
Elle lui fit un clin d’œil et s'en retourna derrière son comptoir.

Elle ne regrettait pas d’être aller dans cette taverne. Non seulement elle avait rencontrée de charmantes personnes, mais elle s’était aussi laisser a écouter le conseil de la Tribun, rester un peu et voir si elle se plait. Elle retourna a l’église. Elle chercha un peu et fini par trouver un homme en tenu religieuse. Elle alla a sa rencontre et, surmontant sa timidité, se fit savoir.
-Hum...Bonjour Mon père. Je m’appelle Silanie ou Sœur Louise...Sur les conseils de Dame Chocolatines, je pense passer quelques jours a Bourg, et venait voir si vous auriez besoin de quelques services au sein de votre église.
L'homme se tourna, l’écoutant.
- Bonjour Ma Fille et bienvenue. Je suis Morelle, le Diacre de ce village. Tout aide est la bienvenue. Avez vous de quoi loger au village?
Silanie fit non de la tête, dormant au gré des églises, souvent en cachette. Le diacre sourit et l'invita à le suivre. Il l'emmena a l’extérieur, dans une petite maison sans prétention. Elle redevint timide, mal a l'aise d’être ainsi entré chez quelqu'un qui lui était inconnu. Il ouvrit une porte. Celle ci offrait a la vue une petite pièce ou trônait en son centre un petit lit et une malle.
- En échange de ton aide pour l'entretien de l’église, tu pourras dormir ici, ainsi tu sera au chaud. Nous prendrons le repas ensemble, et je te donnerais quelques écus pour ton travail.
La jeune fille regarda le lit, un frisson parcouru son corps. Le diacre reprit.
- Je te laisse installer tes affaires, nous nous retrouverons pour le moment de prière tout a l'heure. Sois ici chez toi ma Fille.
Silanie offrit un regard emplit de gratitude. Elle le regarda sortir de la petite maisonnée, comme interdite. Melisse avait raison, c’était un homme vraiment charmant. Elle alla finalement s'asseoir sur le lit, regardant la pièce de toute part. On était loin de la chambre qu'elle avait avant, mais elle était heureuse d’être là.

Les jours passèrent, et la jeune fille n’était pas encore parti. Elle occupait ses journées entre l’église, la prière et la taverne. Le diacre l'avait rassuré sur ce lieu, lui assurant qu'il n’était point mal de s'y rendre, et qu'elle y trouverais bonne compagnie. Et c’était le cas. Elle avait fait plus amples connaissance avec Chocolatines et Melisse, rencontré de nouvelles personnes aussi. Que ce soit Valentine, la mairesse du village, ou encore Lasicilienne et Pistodrake, un couple de soldat, Otto le blonde timide, et bien d'autre encore. Silanie avait finalement sut trouver sa place dans cet endroit plein de vie. Plus les jours passèrent, plus elle oubliait la vie de solitaire qu'elle avait mener, son chagrin. Elle avait sut trouver une certaine confiance en elle. Pour sur que Chocolatines l'avait bien conseiller, rester quelques jours a Bourg ne signifiait rien de plus, rien de moins que de rester toujours.
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Message par Silanie Lun 30 Jan - 5:14

Valdemeuse
Les jours passaient et la jeune fille se plaisaient. Elle avait trouver en Bourg la sérénité. Les habitants étaient vraiment charmants. Elle s’était lié d'amitié a eux et aimait passer du temps avec eux. Puis un jour, elle le rencontra. Brun, les cheveux bien coiffé, avenant, amusant. Alors qu'un jour elle s’était rendu a la Burgienne Joyeuse pour s'y détendre, bien qu'il n'y avait personne, il l'avait rejoins. Ils prirent une petite tisane ensemble, discutèrent de tout et de rien. Elle eu son premier trouble lorsqu'il prit sa main. Son cœur s’arrêta tout net, elle se figea.
Il vit rapidement sa réaction et sourit. Elle retira sa main, gêner. Il reprit la conversation, comme si il feignait d'ignorer sa gêne. Elle se reprit, reprenant assurance, jusqu’à reperdre ses moyens lorsqu'il recommença. Cette fois ci, elle le regarda, ne sachant ce qu'il voulait, ce qu'elle devait faire. Il soutint son regard, ce qui eu don de la troublé un peu plus. Peut être avait il compris son malaise, il reprit la parole, changeant complétement de sujet.
- Silanie, je sais que nous nous connaissons que depuis peu et que cela te paraitra surement précipité. Mais mon cœur bat chaque fois que nous nous rencontrons...
Il se mit soudainement a bafouillé, ce qui eu le don de dessiner un léger sourire mi amusé, mi mal à l'aise sur le visage de la blondine. Elle comprit ce qu'il voulait lui dire, et elle ne savait que lui répondre. Une vie avec un homme? Cela ne lui avait de toute sa jeune vie jamais traversé l'esprit. Son esprit se perdit dans une déferlante de pensées. Il comprit qu'elle ne lui donnerait pas de réponse dans l’immédiat, il savait qu'il la brusquerait surement en lui avouant. Il se leva, s'excusa et la laissa tranquille. Elle resta un bon moment assise sur sa chaise. Melisse et Chocolatines, la rejoignirent. En s'installant prés d'elle, elles comprirent qu'il se passait quelques chose. Curieuse comme pas permis, elles eurent vite raison de la timide de Silanie. Rougissant, elle leur expliqua.
- Valdemeuse, vous savez, le brun très gentil...Il...Il était là tout a l'heure et...je crois que...que je...le laisse pas indifférent...
Elle n'osait pas les regarder, et quand elle eut le cran de le faire furtivement, elle vit sur leur deux visages un large sourire. Elle ignora combien de temps le silence qui suivit dura, mais cela lui paru une éternité. Ce fut Chocolatines qui rompit celui ci.
- Et a toi, il te plait? Tu sais, Val est un homme bien, tu n'as pas a avoir peur de ses intentions.
- Oh tu sais j'en doute pas Choco..Mais...je n'avais jamais eu tel pensées avant...
Elle regarda Melisse puis Chocolatines tour a tour, perdue. Celles ci souriaient toujours autant, et Melisse reprit.
- Le mieux c'est que tu écoutes ton cœur.
Elle finirent par changé de sujet, terminant leur journée dans le rire avant de s'en retournée chacune chez elle.

La nuit fut éprouvante, et le réveil difficile. Quand elle réussit enfin a émerger, elle rejoignis le diacre Morell pour partagé le petit déjeuner. Celui ci avait l'air en forme, ce qui ravie la demoiselle.
- Mon père...puis je vous prendre quelques minutes de votre temps?
Il la regarda et sourit.
- Bien sur ma fille, en quoi puis je t'être utile?
- Eh bien mon père, cela va vous paraitre futile, mais...il y a cet homme, Valdemeuse. Hier il m'a déclaré sa flamme et cela me perturbe. Voyez vous, j'ai vécu en couvent, loin de ce genre de chose et cela me perturbe beaucoup...J'ignore ce que je dois faire, si c'est bien, si j'ai le droit...
Morell sourit, et se cala dans sa chaise, la regardant.
- Dis moi , compte tu entré au service de Notre Seigneur, souhaite suivre le même chemin que j'ai choisi? Et surtout, souhaite tu rester a Bourg?
Elle mit un petit temps avant de lui répondre.
- Bourg me plait beaucoup, donc oui je suppose que je vais rester ici. Est ce que Dieu m'en voudrait si je choisissais de vivre autre chose qu'une vie monastique?
- Oh non, Dieu ne t'en voudras pas pour cela, tant que tu ne perds pas foi en lui. Et en ce cas, rien ne s'oppose a ce que tu partage ta vie avec un homme...tel que Valdemeuse.
Il lui sourit, ce qui fut contagieux.
- Par contre, si tu souhaites t'installer à Bourg, le maigre salaire que je te donne ne te servira pas vraiment. Le service minier est plus généreux que je ne peut l’être.
- Merci mon Père, merci pour votre aide.
Étrangement elle fut de bonne humeur. Elle alla a l’église, travailler, puis alla se promener. Au détour d'un champs, elle le croisa. Elle sentit son ventre se nouer, pas comme lorsqu'elle avait fuit le couvent, nouer d'une douce angoisse. Elle s’arrêta et le regarda. Il était vêtu de vieux vêtements, tout comme elle, et s'affairait a semer. Tout d'un coup, il l'a regarda, lui fit un signe de la main. Aller comprendre, elle rougit soudainement, et lui rendit un signe timide. Elle reprit son chemin et s'en retourna a l’église. Elle s'assit sur un banc dans un coin, et pria. Peu après, une présence se fit sentir prés d'elle. Elle releva la tête et vit Valdemeuse prés d'elle. Il lui prit la main, et y déposa un baiser. Elle ne sut que faire, mais une chose était sur, ce qui lui tenait la poitrine a cet instant même, c’était son cœur qui battait la chamade. Elle lui sourit avec douceur, et ne sut lui dire qu'une chose.
- Je...n'ai jamais eu d'homme dans ma vie...avant...
Il sourit et déposa tendrement ses lèvres sur les siennes, les enveloppant dans la chaleur d'un doux baiser. Elle savoura, un frisson de chaleur lui parcourant le corps. Il s’écarta, plongeant ses yeux noirs dans les siens. Elle s'y noya fort volontiers et dans une folie spontané, l'embrassa a son tour. Elle sentit ses mains se poser sur son visage, puis descendre dans son cou avant de venir l'entourer pour la serrer contre lui. Elle était a la fois terrifié par ce qui lui arrivait mais en même temps si bien. Il la relâcha, se leva et lui tendit la main. Elle la prit en souriant et se laissa entrainer. Il l'emmena a la Burgienne, celle ci était pleine a craqué. Il grimpa sur la table, obligea Silanie a le rejoindre et l'embrassa longuement. Alors qu'elle rougissait, surprise par tout ce mouvement nouveau, elle sentit ses oreilles crier grâce alors qu'a l'avis général, les sifflements, les applaudissements et les cris de joie montait en décibel. Ce jour là, Silanie se sentit plus que jamais chez elle et prit sa première cuite à la Mielisse.

Dés le lendemain, avec l'approbation de Morell, elle se rendit a la mine pour y travailler. Bien que la longue marche qu'elle avait fait pour arrivé jusque là lui avait musclé un peu son corps, le travail a la compagnie minière lui mettait le corps a rude épreuve. Mais elle y mettait tout son cœur, sa motivation a gagner un vrai salaire l'emportant sur ses courbatures naissantes. Les jours passèrent les uns après les autres. Elle économisait chaque deniers. Quand elle en eu économiser suffisamment, elle se rendit au cadastre. Le Sieur Halvarick, Cadastrer de Bourg, l'accueilli avec la même chaleur que chacune des personnes qu'elle avait rencontré jusque là. Après avoir longuement étudier la demande de la demoiselle, il lui trouva enfin ce qu'elle cherchait. 13 rue des amoureux. Une petite maison dans le bourg du village, prés d'un parc avec fontaine. C’était une maison qui appartenait a la municipalité, que la mairesse accepta de lui louer. Après avoir remercier chaleureusement le père Morell pour l'aide qu'il lui avait donné, elle alla s'installer dans la petite maison. Pour la première fois de sa vie, elle avait un chez elle.
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Message par Silanie Lun 30 Jan - 5:14

L'Ost

La jeune femme avait arranger sa petite maison. Valentin avait tenu a l'aider. Il lui avait trouver quelques meubles, et aider a s'installer. Elle aimait sa compagnie, chaque jour un peu plus. Lorsqu'il n’était pas là, elle se sentait seule, et n'avait qu'une chose en tête, finir son labeur pour le retrouver. Elle ne manquait pas chaque matin de se rendre a l'église, pour prier et saluer son bienfaiteur, avant d'aller rejoindre les mineurs. Le soir venu, elle se rendait a la Burgienne Joyeuse, voir ses nouveaux amis, et le voir lui. Elle s’était notamment prise d'une forte amitié avec Ottoiv et Aalys. Jeune couple eux aussi, ils étaient devenus inséparable. Elle aimait de plus en plus cette nouvelle vie.

Un matin, alors qu'elle sortait pour prendre le chemin de l"église, elle trouva un pli. Intriguée, elle le prit et l'ouvrit. C'etait une lettre vantant les mérites de l'armée de Savoie. Certes, l'offre pouvait sembler intéressante, mais elle choisi de ne pas y donner suite. Après tout, il n’était pas vraiment très humains d'aimer l'art de la guerre. Elle avait donc glisser le pli dans sa vieille braie défraichie, et avait donc repris son chemin. La journée avait filer comme a son habitude, et la fin avait sonner. Elle avait quitter la mine fourbue. Alors qu'elle se rendait a la Burgienne, elle traversa le marché, et eu une idée. Elle fit donc quelques emplettes, passa tout de même a la taverne municipale, demanda aux personnes présente de prévenir Valentin de la rejoindre chez elle, et regagna sa demeure.

A peine arriver chez elle, elle se mit aux fourneaux. Forte de l'envie de lui faire plaisir, et s’était donc mis en tête de lui concocter un bon repas. Elle avait commencer par preparer le dessert. Elle avait soigneusement preparer une pâte, qu'elle laisserait reposer jusqu’à la fin du repas. Puis elle s’était attaqué au plat. Elle avait éplucher et découper avec soin les pommes de terres, qu'elle avait ensuite disposé dans un plat. Le tout baignait dans une préparation a base d'herbes pour que cela mijote. Le boucher, aimable a souhait, l'avait gentiment accompagner jusque chez elle, pour transporter le cochon de lait qu'elle avait prévu pour le diner. Elle avait commencer a preparer la farce, a base de cœur, de foie, de langue et de poumon, de lard, de chair a saucisse, de beurre, d'oignon, d’échalote, de farine, de biscotte, de lait, d’œuf, de cognac, de persil et un mélange d'épice (marjolaine, poivre, muscade, sauge et thym). Une fois le tout prêt, elle rempli le cochon, l’embrochât et le mit a cuir dans le fourneau. Une fois le tout nettoyer, elle se rendit a la rivière pour se baigner.

Après avoir bien profiter de l'eau fraiche, elle était rentrer et avait passer la robe du dimanche qu'elle avait acheter après de longues économies. Alors qu'elle peignait ses cheveux une voix se fit entendre au rez de chaussé.

-Sili tu es la, mon amour

Elle se précipita dans l'escalier pour aller accueillir cette voix qui faisait chaque jour, battre son cœur un peu plus. Elle lui sourit, et il l'accueilli avec un baiser. Elle l'invita a s'installer a table, lui passant doucement la main dans les cheveux avant d'aller chercher la bouteille de Genepy qu'elle avait acheter pour l'occasion. Elle revint, le servit, puis elle, avant de s'asseoir en face de lui.

-Eh bien mon amour, quel accueil. Fête t-on quelque chose?

Elle lui avait sourit, et avait levé son verre.

-Non, juste envie de passer une merveilleuse soirée avec toi mon ange.

Elle trinqua, et but une légère gorgée du liquide dans son verre. Elle ne s’était pas encore habitué a la force de cette liqueur. Ils discutèrent de tout et de rien, il lui raconta sa journée, elle fit de même. Elle fini par se lever pour aller s'occuper du repas. Elle enfila un vieux tablier qu'une amie lui avait donner gentiment, et retira le cochon du feu. Elle le disposa dans un plat, retira la broche, disposa les pomme de terres aux herbes, et revint avec le tout, sourire aux lèvres.

-J'ai cru comprendre que tu aimais le cochon de lait, j’espère qu'il sera réussi, je n'en ai jamais fait, c'est le boucher qui m'a rapidement expliquer.

Il avait les yeux qui pétillait, et semblait surpris. elle fut ravie, ça au moins, elle l'avait réussi. Le surprendre. Elle commença a découper un morceau, le servit, y ajouta quelques pomme de terre, et fit de même pour elle. Elle se rassit.

-Tu es...Merveilleuse.

Elle rougit, gêner et heureuse. Elle ne dit mot, se contentant de le regarder, l'admirer. Elle se sentait bien, et rien ne pouvait lui gâcher ce moment, si ce n'est ce qu'il avait a lui annoncer.

-Sili, j'ai reçut ce matin un pli de l'Ost. Pour du recrutement. J'ai discuter avec Otto, il y est engagé, et je pense faire de même. Qu'en pense tu?

Elle avait légèrement blêmit.

-Tu..Tu es sur? Parce que l'armée....c'est...enfin c'est risqué non?

-Oh non, pas tant que ça tu sais. Otto m'a expliqué ce qu'ils font. Il font des patrouilles la nuit pour veiller a ce que la ville ne soit pas attaquer parce quelques brigands ou révolter. Rien de bien dangereux. J'aime Bourg et j'ai penser que a l'occasion, aider a protéger le village serait une bonne chose.

-Oui je comprends..Mais si un jour il y a la guerre...Enfin ça me fait un peu peur tout ça. J'ai reçut le même pli, et je t'avoue que ça ne m'emballe pas des masses ce genre d'engagement.

-J’espère que tu ne m'en voudras pas, mais j'y tiens. Et puis, si ça ne me plait pas, rien ne m’empêche de retourner a la vie civil.

-Mais...Valentin chéri, tu as deja tenu une épée avant? Parce que surement qu'ils attendent des personnes ayant deja de l’expérience...


- Non non, même les débutants sont accepter, ils les forment au besoin. Tu es sur que tu ne veux pas? Cela me plairait de partager ça avec toi.

Elle continua de manger doucement, prise de réflexion, avant de répondre, bien qu'a contre cœur.

-Ils engagent les femmes? Puis...on peut vraiment démissionner? Je veux bien venir avec toi, mais je doute vraiment m'y plaire.

-Oui ma chérie, les femmes aussi, Aalys y est elle aussi, tu ne serais donc pas seule. Et puis oui, on peut démissionné si on se plait pas.

-D'accord...Bon...Eh bien, on verra ça alors.


Il s’était lever, avait contourner la table, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Elle lui sourit, et la discussion reprit, Le plat terminer, elle se mit donc en quête de faire les crêpes. Elle en prépara plusieurs, s'excusant de loin du temps qu'elle mettait, avant de finalement revenir.

-Crêpes au miel.

-Sili, mais...mais...le cochon, les crêpes, comment as tu sut?

-J'ai trouver quelqu'un de bon conseil.


Lui sourit. Le diner se termina dans la douceur, prés de la cheminer, la jeune blonde blottie dans ses bras dans le fauteuil. Il était finalement rentrer chez lui, après l'avoir aider a ranger, et elle avait été se coucher.

Le lendemain, alors qu'elle le retrouvait a la taverne, il lui reparla de l'Ost. Dans l'envie de lui faire plaisir, et puis, a y réfléchir, de découvrir un nouveau milieu. Elle avait beaucoup prier le matin, cherchant peut être réponse a cet engagement, si elle avait bien fait d'accepter. Elle avait capituler et laissant leur choppe, ils avaient pris le chemin pour l'armée. Ils entrèrent dans le bureau. Un homme était assis, s'occupant a elle ignorait quoi. Celui ci releva la tête a leur entrer, puis se leva.

-Bonjour! Je suis le soldat vétéran Aarcheur, que puis je pour vous?

Elle fut surprise par l’aplomb du soldat qui leur faisait face, et regarda son ami, le laissait par ailleurs, prendre la parole.

-Bonjour. Je suis Valentin Demeuse, et voici Silanie, ma compagne. Nous avons reçut un pli pour du recrutement et nous étions intéresser.

-Merveilleux! Assyez vous, je vais m'occuper de vous. Tout d'abords, il me faut connaitre certaines informations....


Et la discussion suivit son cour. Quelques quart d'heure plus tard, les voila engagé. Ils était prier de se présenter le lendemain pour officialiser leur arrivé.

C'etait donc chacun de son coté qu'ils s'y rendirent. Elle était intimidée, et cela devait surement se voir. Un soldat était venu la chercher, et l'avait emmener dans un premier temps, signer son contrat et prêter serment. Il l'emmena ensuite au salon d'honneur, pour qu'elle récupère son nouvel uniforme. Puis, elle le suivit jusqu'au bureau du Lieutenant de la garnison, et la laissa. Elle attendit sagement. Quand soudain, un homme fit son entrer. Il la regarda, silencieux, elle se leva, n'osant prendre la parole, et surement, elle faisait bien d’être muette.

Bien! Novice Silanie, c'est ça?! Je suis le Lieutenant Laclemanus!

Il la regardait toujours, et elle ne broncha pas.

-Vous serez affecté au CA de Cavalerie, sous la direction du Sergent Whitedevil. Chaque jour, vous devrez signer le panneau de présence, accrocher a l'entrer de son bureau! Vous serez Novice pour une durée de quinze jours. Durant ce novicat, vous irez suivre les cours a l’école militaire. Vous répondrez a un questionnaire pour être sur que vous les avez bien acquis. Vous devrez aussi vous rendre a l'infirmerie, pour que l'on ouvre votre dossier médical. Mais avant tout, vous irez vous présenter au Sergent Whitedevil, puis vous irez faire ajuster votre uniforme aux couleurs de votre CA!

Est ce bien compris Novice?!


-Oui Mon Lieutenant...

Il reparti, comme il était arrivé, la laissant. Elle attendit un instant, puis se mit en quête de trouver le bureau du Sergent. Elle appréhendait un peu, étaient ils tous comme le Lieutenant ici? Elle n’étais pas beaucoup habitué a ce genre de chose. Elle trouva finalement le bureau, elle frappa et entra. Un homme était assis a son bureau, et releva la tête a son entrer.

-On vous a donner le droit d'entrer? Qui êtes vous?

La jeune femme s’était sentie bien sotte. Ben oui, il avait pas vraiment tort, personne ne l'avait inviter a entrer. Elle rougit, honteuse, n'osant plus bouger. Il se leva.

-Vous avez perdu votre langue? Vous êtes?

-Je...euh...euh...Je suis la novice Silanie..Je..Je viens de voir le Lieutenant et...et il m'a dit de me présenter a votre bureau...


Il eut un sourire, bref mais un quand même, et reprit.

-Bienvenu alors. Je suis le Sergent Whitedevil. Vous serez donc sous mon commandement, vous répondrez principalement de votre engagement auprès de moi. Mais avant tout, je tiens a vous dire que je suis intransigeant. Je ne tolère aucun écart. J'attends de vous la perfection. Le Lieutenant vous a surement expliquer ce que vous aviez a faire, alors je vous laisse vous y rendre. Et encore bienvenu parmi nous. Vous verrez, l'Ost est une grande famille.

Il retourna s'asseoir a son bureau et après l'avoir saluer, elle repartit. Décidément, c'etait vraiment étrange ici.
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